C’est naturellement vers le “Lions Clubs International” que se tournent les aveugles lorsqu’ils sollicitent de l’aide. Ainsi, à la Convention Internationale de 1925, Helen Keller s’est adressée aux Lions pour leur demander de se constituer comme Chevalier des aveugles dans cette croisade contre l’obscurité.
En réponse, les Lions de Chicago ont imaginé dès 1929 les premières cannes blanches qu’ils ont remis à des aveugles pour leur signalétique et aussi pour la détection des obstacles au sol.
72 ans après, le CNRS a mis au point un détecteur électronique spatial d’obstacles, permettant à tout non-voyant de mieux percevoir son environnement et donc d’améliorer ses déplacements. Ce détecteur peut remplacer la vision par des vibrations ou des sons qui sont modulés en fonction des obstacles rencontrés. Mais pour une pleine efficacité, ce non-voyant doit apprendre à interpréter ces vibrations et ces sons et suivre par conséquent une formation donnée par un moniteur spécialisé.
C’est pourquoi un petit groupe de Lions a décidé, en 2001, de créer l’Association Cannes Electroniques (ACE) pour promouvoir cette nouvelle technique et collecter les fonds destinés à financer les formations.